Les innovations et le digital transforment les métiers et les entreprises. Face à cela, les collaborateurs doivent s’adapter. C’est alors que l’upskilling entre en jeu.
Un contexte de transformation digitale
Une étude menée par deux chercheurs de l’université d’Oxford, Carl Benedict Frey et Michael Osborne, en vient à la conclusion qu’un peu moins de 50% des métiers d’aujourd’hui seront automatisés dans 20 ans. Eurostat annonce que 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore.
Les intelligences artificielles, le digital et l’automatisation des métiers sont en train de transformer le monde actuel. Les entreprises et les emplois sont impactés. Un employé d’aujourd’hui ne fera pas le même métier dans 5, 10, 15 ans, cela est inévitable.
Que ce soit par choix ou bien par obligation, les salariés doivent changer d’activité plusieurs fois dans leur carrière.
C’est dans ce contexte qu’est né l’upskilling.
La réponse par l’upskilling
On appelle l’upskilling le phénomène d’apprentissage perpétuel pratiqué par certaines entreprises. Face à la transformation digitale, certaines sociétés ont décidé de répondre par la formation. Cela signifie qu’un collaborateur peut, dans son entreprise, être formé pour développer de nouvelles aptitudes et donc monter en compétences.
L’upskilling permet finalement de mettre à jour ses connaissances pour rester performant. La technologie évoluant à grand pas, une veille constante doit être installée pour maîtriser les outils de d’aujourd’hui et de demain. Ce principe est appliqué à la formation professionnelle des collaborateurs.
Ce processus d’apprentissage constant permet à un collaborateur de rester à la pointe concernant son métier, ou son domaine d’activité. Ainsi un tel dispositif ouvre la voie à de nouvelles opportunités concernant l’orientation professionnelle.
L’upskilling présente ainsi un double avantage, pour l’entreprise et pour le salarié. Les deux parties sont à la recherche de performance et tout le monde en profite donc.
Sa mise en place
Concrètement, l’upskilling peut être dispensé directement par l’entreprise elle-même. Elle fait alors appel à son pôle ressources humaines et plus particulièrement celui relatif à la formation. Ce processus d’amélioration des connaissances nécessite de réaliser un bilan des compétences. Celui-ci permet d’identifier les lacunes et de faire un point précis sur les zones à travailler.
La deuxième étape consiste en la formation tout simplement. L’entreprise peut d’abord utiliser les ressources internes dont elle dispose pour faire apprendre à ses salariés. Cela peut alors être par exemple un partage de connaissances.
L’autre possibilité est d’offrir une formation externe (plan de formation) au salarié qui en a besoin. Celui-ci peut suivre un parcours certifiant, notamment dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF). Evidemment de nombreuses formations de qualité sont possibles.
L’upskilling provoque des effets bénéfiques pour les entreprises qui le mettent en place. En effet, selon PwC, de nombreuses sociétés observent une amélioration de la culture d’entreprise et de l’engagement des collaborateurs dans 60% des cas. L’innovation et la transformation digitale augmentent dans 51% des équipes alors que 37% voient une augmentation de leur chiffre d’affaires.
La formation professionnelle en continue présente donc de nombreux bénéfices pour les entreprises et les salariés.